Travail du sol

Le sol est travaillé une rangée sur deux ; sur la deuxième rangée, il est maintenu un enherbement naturel.  Cette alternance est favorable à un développement optimal de la qualité de la culture ; en outre, lors d’années pluvieuses, l’enherbement naturel permet d’absorber l’excès d’eau et évite ou limite considérablement l’apparition de la pourriture grise.vignes_hiver_p.jpg

En hiver, nous effectuons un travail du sol profond.  Cela oblige la vigne à puiser en sous-sol, plutôt qu’en surface.  Ainsi, la vigne saura puiser l’eau qui lui est nécessaire les années de sécheresse.

Les labours d’hiver tels qu’ils sont pratiqués vont avoir plusieurs actions bénéfiques :

dans un premier temps, ils permettent de casser le socle de labour formé tout au long de l’année précédente lors des travaux mécanisés, dans un deuxième temps, ils permettent d’aérer le sol et de favoriser la vie microbienne, et notamment le développement des lombrics (qui retournent la terre et contribuent à sa structuration), vignes_printemps_p.jpg

parallèlement, ils permettent une meilleure pénétration du gel dans le sol, ce qui est important car le gel tue les bactéries et champignons susceptibles de provoquer des maladies de la vigne.

Au printemps, de mars à début juillet, c’est au contraire un travail superficiel du sol qui est effectué (entre 4 et 8 cm de profondeur) et les mauvaises herbes sont détruites par des moyens mécaniques.